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Les précurseurs

Les frères Garbéro avaient monté en novembre 1912 deux hangars Bessoneau sur le Pré aux Pêcheurs en bordure de l’anse Saint-Roch à Antibes, dont l’un était destiné à abriter leur machine  « Ville d’Antibes » qui était un Hanriot « Libellule » que les frères Garbéro avaient équipé de flotteurs, l’autre devant être loué à des aviateurs de passage. Ils se livrèrent à des exhibitions sur la Côte d’azur, parfois émaillées d’incidents spectaculaires mais sans gravité. (Une rue d’Antibes porte leur nom)

La base de l’Aéronavale

Dès le début des années 1920 l’Aéronavale avait installé à Antibes une hydrobase  au Pré aux Pêcheurs (installations détruites après la 2° guerre mondiale). Antibes avait été choisi à cause du parcours maritime le plus court entre le continent et la Corse mais aussi à cause du plan d’eau du port très dégagé facilitant les décollages et amerrissages (l’activité maritime dans le port de Nice était une contrainte majeure).

La ligne Antibes-Ajaccio, premier tronçon de la liaison aérienne France-Tunisie, inaugurée fin 1921 était, à l’époque, la seule ligne européenne exploitée par hydravions. L’entreprise paraissait d’autant plus audacieuse qu’une liaison postale Nice-Ajaccio, tentée par les hydravions de la Marine, en 1919, avait subi un sévère échec et que, depuis cette époque, aucun type d’hydravion nouveau n’avait été construit ou mis en chantier.(source : Mémoire Hydravion, conférence du 9 septembre 2014)