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Les précurseurs
Les frères Garbéro avaient monté en novembre 1912 deux hangars Bessoneau sur le Pré aux Pêcheurs en bordure de l’anse Saint-Roch à Antibes, dont l’un était destiné à abriter leur machine « Ville d’Antibes » qui était un Hanriot « Libellule » que les frères Garbéro avaient équipé de flotteurs, l’autre devant être loué à des aviateurs de passage. Ils se livrèrent à des exhibitions sur la Côte d’azur, parfois émaillées d’incidents spectaculaires mais sans gravité. (Une rue d’Antibes porte leur nom)
![](http://famille-giraud-quevillier.fr/wp-content/uploads/2019/04/hangar-hydravion.png)
La base de l’Aéronavale
Dès le début des années 1920 l’Aéronavale avait installé à Antibes une hydrobase au Pré aux Pêcheurs (installations détruites après la 2° guerre mondiale). Antibes avait été choisi à cause du parcours maritime le plus court entre le continent et la Corse mais aussi à cause du plan d’eau du port très dégagé facilitant les décollages et amerrissages (l’activité maritime dans le port de Nice était une contrainte majeure).
La ligne Antibes-Ajaccio, premier tronçon de la liaison aérienne France-Tunisie, inaugurée fin 1921 était, à l’époque, la seule ligne européenne exploitée par hydravions. L’entreprise paraissait d’autant plus audacieuse qu’une liaison postale Nice-Ajaccio, tentée par les hydravions de la Marine, en 1919, avait subi un sévère échec et que, depuis cette époque, aucun type d’hydravion nouveau n’avait été construit ou mis en chantier.(source : Mémoire Hydravion, conférence du 9 septembre 2014)